EXORCISER LA COLERE

La colère est une brève fureur (ira furor brevis), disaient les Anciens.  C’est vrai, la colère est une perte de contrôle, courte mais d’une intensité qui peut être dangereuse.  Aussi faut-il distinguer deux types de colères : ponctuelles ou structurelles.

La colère ponctuelle n’est pas forcément grave.  Elle se déclenche lorsque, fatigué.e, stressé.e, on se trouve confronté.e à une situation déplaisante : la personne qu’on attendait est encore en retard pour la dixième fois, on ramasse encore et encore les chaussettes de Petite Dernière alors qu’on lui a appris à ranger ses affaires, on explose dans les bouchons, parce qu’on va être en retard à la garderie, … Ces colères ponctuelles dénotent d’une situation désagréable mais pas dramatique.  Tout peut encore s’arranger. C’est juste la coupe qui déborde.

La colère structurelle est plus grave et possède des racines profondes et dangereuses. Elle fait écho à un (lointain) besoin qui n’a jamais été respecté.  Un besoin essentiel, fondamental. Un besoin qui peut remonter à la petite enfance.  Votre colère répond alors à un schéma déterminé : un besoin fondamental a été nié, négligé, non-satisfait à un moment où vous ne pouviez pas établir l’équilibre, puis a été oubliée avec le temps, mais demeure engrammée et toujours présente : la souffrance impuissante de l’enfant se transforme en violentes colères chaque fois qu’on se trouve confronté au fantôme de la vieille blessure.

Par exemple : un besoin de tendresse et d’être rassuré.e dans des moments perçus comme angoissants. Avoir très peur de se retrouver dans le noir, le soir, seul.e au fond du lit, quand on voit des fantômes rôder dans l’ombre.  Quoi que vous ayez fait, dit ou exprimé, on ne vous a pas écouté.e ni rassuré.e : on vous a forcé.e à faire ce que vous ne vouliez pas faire.  Vous avez fini par vous résigner, puisque les adultes étaient plus forts que vous, mais les angoisses, le sentiment d’abandon, la peur de l’ombre sont restées, ont passé la barrière subliminale et se sont refoulées dans votre inconscient. A l’âge adulte, vous avez développé des phobies tellement graves qu’elles sont handicapantes : peur de prendre le métro (obscurité, descente vers le monde inférieur), angoisse d’aller dans des lieux où règne la pénombre, etc. 

Si vous êtes contrainte d’y aller quand même, vous risquez la crise d’angoisse carabinée, qui peut vous mener à l’hôpital ; et si vous êtes encore contrainte par la suite, cela peut déclencher une maladie ou une paralysie des membres pour vous « empêcher » physiquement d’y aller.

La première réponse a été la colère : vous vous mettez en colère « pour un rien » avant de sortir de chez vous pour aller prendre le métro.  En rentrant chez vous, exténué.e par l’épreuve, vous vous mettez à nouveau en colère, contre un innocent, par exemple le chat qui a fait une bêtise. Et face à une personne plus faible que vous, ou qui partage votre vie quotidienne (conjoint.e, enfant, parent âgé), il y a un risque que vous passiez vos nerfs sur elle, en hurlant, … pire, en frappant, en cassant, en explosant au point que votre vieille angoisse oubliée, la cause première de votre fureur se déplace sur vos victimes.  Et la transmission est établie, la boucle infernale peut continuer d’exister éternellement.

Il n’y a aucune exagération dans cet exemple.  Les maladies peuvent être extrêmement graves comme des cancers, des paralysies motrices, la perte de certains sens, des maladies de foie, des addictions d’alcool, d’anxiolytiques ou de certaines drogues, dont la consommation permet d’atténuer l’épreuve ; mais aggravent l’état de santé puisqu’il en faut toujours davantage pour affronter des blocages dont on ne connaît même plus les causes.

LA FAILLE

La cause de vos colères – oubliée – a créé une faille dans votre personnalité.  Chaque fois que vous perdez le contrôle, que vous explosez ou que vous implosez (car la personne contre qui vous tournez votre colère, peut être vous-même), une brèche se forme dans vos champs énergétiques, des portes s’ouvrent, des portes négatives, qui attirent comme des aimants les entités vampires qui traînent partout, ou qu’on vous a envoyées par envoûtement télépathique ou par sorcellerie.

Car au moment où votre colère se déclenche, vous êtes « hors de vous », vous perdez le contrôle dans la violence et l’aveuglement … et les entités s’empressent de prendre votre place dans tous vos corps : les plus subtils comme le plus dense, votre corps physique.

L’OUTIL KARMIQUE

Cette fracture dangereuse en vous, possède deux dimensions.  La dimension transgénérationnelle de prédisposition à la colère et la dimension karmique de souffrance. Si vous êtes défini.e par votre entourage comme colérique, on va se méfier de vous, vous abandonner à la première occasion.  Souvenez-vous, lorsque, enfant, vous vous sentiez abandonné seul dans votre lit, vous avez souffert d’une blessure d’abandon, de trahison. 

La voilà qui revient au galop, bien plus monstrueuse que lorsque vous étiez enfant, quand elle prend la forme d’un divorce ou d’un licenciement … En ce sens, la faille est transgénérationnelle, parce qu’elle se transmet aussi à votre descendance : il y aura toujours un enfant pour prendre le relais de la colère après qu’il vous aura quitté à toutes jambes, dès qu’il aura pu échapper à votre contrôle parental et à vos colères explosives. 

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DOUBLE, TRIPLE, ... PEINES

A son tour, il sera colérique, puisque c’est la seule réponse que vous lui aurez transmise pour affronter les situations de crise.

Etre aux prises avec l’émotion de colère comme réponse et comme gestion des situations anxiogènes revêt une dimension karmique dans le sens où il vous est demandé de résoudre le problème de base, les émotions liées à une blessure d’enfance, ou de l’âge adulte, mais à un moment où vous n’aviez pas les moyens de vous défendre et de vous en sortir sans dommage.

Si une addiction se greffe à cela, c’est la double peine, tant que vous n’aurez pas, courageusement, affronté et résolu le problème.

Et si un sorcier, une personne vengeresse a voulu vous nuire, soit que vous l’ayez indisposée à votre égard par vos crises de colère (l’ex, la belle-mère, le fils qui a fui), soit que cette personne convoite quelque chose qui vous appartient (votre maison, votre conjoint, votre travail, …), il ou elle profite de cette faille pour vous envoûter.  Et alors, c’est la triple peine.

La descente aux enfer peut continuer : l’envoûtement est programmé pour devenir un autoenvoûtement de réactivation, et la chute est sans fin …

FAUT-IL EXORCISER LA COLERE ?

L’exorcisme est un cheminement spirituel.  Une puissante purification énergétique. 

La colère est une énergie lourde, une porte sombre ouverte sur des mondes plus sombres encore. La colère peut être un pacte démoniaque conclu inconsciemment (je jure que je vais le tuer … celui-là que je n’aime pas et contre qui je dirige ma colère !).

Par l’exorcisme, on dissout les pactes, on restaure l’homéostasie (l’équilibre physiologique et psychologique), on apprend à faire reculer l’ombre, à stopper les envoûtements, à entrer dans la lumière.

Ce faisant on agit sur trois plans :  physiologique, situationnel, spirituel.

Exorciser la colère, c’est analyser sa cause et ses conséquences, travailler à transformer les causes et les conséquences en une énergie-lumière qui construit une toute nouvelle vie, sans retour en arrière. C’est l’acte « chirurgical » de trancher les liens malades, de couper la cause.

Ensuite, sur la base saine des énergies purifiées par la compréhension, par l’affrontement des vieux démons, par l’accueil et la transformation de la vieille énergie colérique, on s’attache à réparer les dégâts.  Des soins sont prévus pour cela.

COMMENT AGIR ?

 

  • Obtenir de l’aide, m’écrire et prendre rendez-vous
  • Prier : commencer par réfléchir et agir seul.e, mais pas tout.e seul.e
  • Exorciser
  • Prendre soin de sa colère : l’accueillir, la transformer en énergie-lumière créatrice

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PRENEZ SOIN DE VOTRE COLERE, DE VOS EMOTIONS, DE VOUS :

Quelle que soit votre souffrance présente, je vous souhaite de la résoudre dans la lumière pure et dans la joie.  Prenez bien soin de vous et soyez bénie.e puissamment !

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