L’autoenvoûtement est un envoûtement bien réel, malgré ce qu’on peut en penser, à savoir que la personne qui en est victime est obsédée sans raison par l’idée d’échec (amoureux, financier, scolaire, professionnel, échec d’un concours, d’un permis de conduire, …) et qu’il lui suffit de « positiver » pour réussir.

Ce n’est malheureusement pas aussi simple.  L’autoenvoûtement est la résultante de quelque chose de malveillant, qui s’est produit à un moment où la personne qui en souffre était plus fragile : fatiguée, ou sans défense si elle était encore une enfant.

C’est donc un programme psychique, induit dans l’inconscient par effraction, par un tiers ou par un groupe, par un ou des proches.  Cela peut être un.e parent.e, des collègues, des amis devenus jaloux, etc.

Le schéma est assez complexe dans la mesure où ce programme doit être répétitif et s’ancrer dans l’inconscient du sujet.

Mais lorsque le programme est ancré – engrammé – dans l’inconscient, il est ensuite très difficile de l’en éradiquer, c’est-à-dire, de reprogrammer les pensées inconscientes vers des énergies lumineuses et non des énergies d’échec et d’angoisse.

Un sentiment d’incapacité s’insinue en nous de façon insidieuse, perfide, permanente.  Si la barre n’est pas redressée à temps, on ira d’échec en échec, et finalement, on donnera raison à la voix externe, perverse et méchante qui avait prédit notre perte.

Avec les répétitions sans fin, le constat et les énergies négatives étendront peu à peu leurs tentacules en nous, créant un manque de confiance, des actes inachevés, devenant source de déséquilibre perpétuel et d’inaboutissement.

Ce n’est que le 1^er stade de l’autoenvoûtement : celui de la psychologie de l’auto-programmation et d’une boucle infernale.

Au 2^ème stade, le psychisme a créé son propre égrégore (entités ou formes-pensées unies par un même but de destruction) et se trouve imprégné d’un découragement total.

Il n’est pas facile de sortir du programme toxique, d’autant plus qu’il arrive qu’il crée des bénéfices secondaires (cesser d’être sollicité.e.s dans certains domaines ou se faire plaindre par les proches bienveillants, être pris.e.s en charge de façon plus soutenue, …).

On ne peut cependant pas rester dans cette énergie destructrice qui peut mener au suicide.  Une thérapie brève est indiquée qui permettra de reprogrammer l’inconscient, de le libérer et de lui rendre son énergie créatrice de réussite. Pour cela, un soin a été créé, très concret, mais il est bon de travailler par étapes. 

Etape 1 : analyser ce qui s’est passé et identifier l’événement initial.

Etape 2 : soigner & transformer. Une reprogrammation de l’inconscient et une transformation des énergies destructrices en énergies créatrices puissantes.  

Etape 3 : établir un bilan et identifier si l’autoenvoûtement ne cachait pas des émotions en souffrance, de colère ou de honte, ou de rejet / de phobie sociale, etc. Dans ce cas, il se peut qu’il faille soigner aussi ce qui est engrammé.